Présentation

Géographie

Les Nouillers, commune de de 719 habitants, est située à l’Ouest des Vals de Saintonge, sur la rive gauche de la Boutonne dont le territoire s’étend sur 24,15 km2, soit 2 415 hectares. Au nord, une zone de marais longe le cours de la rivière Boutonne qui marque la limite septentrionale de la commune. S’y jettent le Gouttemer, petit ruisseau qui longe le bourg par le sud-ouest et prend sa source au sud de la commune, et le Vivier qui dessine la limite avec la commune de Voissay au nord-est. Les Nouillers se situe ainsi dans le bassin versant de la Charente. Le relief s’élève peu à peu vers le sud en vallons et plateaux dont le point culminant atteint 64 m au sud-est du bourg, là où un parc de 5 éoliennes a été implanté en 2014. Le paysage évolue entre champs ouverts et bois. Les sols sont composés de terres argilo-calcaires (groies), sablo-limoneuses (doucins) voire tourbeuses.

Les Nouillers est membre de la Communauté de communes des Vals de Saintonge qui a intégré la Communauté de communes du Pays Savinois en 2014. Elle relève du Canton de Saint-Jean-d’Angély, lequel a absorbé en 2015 l’ancien Canton de Saint-Savinien dont la commune faisait partie jusqu’alors. Elle se situe donc dans l’Arrondissement de Saint-Jean-d’Angély, au sein du département de la Charente-Maritime, qui relève de la région Nouvelle-Aquitaine, laquelle a intégré en 2016 la région Poitou-Charentes dont il faisait jusqu’alors partie.

Le territoire de la commune est traversé d’ouest en est par la route départementale RD 739E, ancienne route nationale 739, qui relie le bourg à Tonnay-Boutonne à 6 km à l’ouest et à Saint-Jean-d’Angély à 12 km à l’est. La RD 119 vient de Torxé au nord et fusionne à l’est avec la RD 739E jusqu’à l’est du bourg où elle bifurque vers le sud en passant par Saint-Savinien-sur-Charente à 6 km. La RD 739E est aussi reliée par la RD 122E1 à Archingeay à l’ouest, par la RD 127E3 à Taillant au sud-est et par la RD 217 à Bignay à l’est.

Occupation des sols

L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), forêts (14,6 %), cultures permanentes (1,4 %).

L’IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd’hui).

Histoire

Préhistoire

La découverte près du village des Ouillères de deux pierres polies et d’un disque en silex a été notifiée par l’instituteur de la commune en octobre 1895.

Antiquité

Un buste gallo-romain a été découvert au Port-Laroche. Il est aujourd’hui exposé au Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye. Un tesson d’amphore et des aménagements en bois le long de la berge de la Boutonne ont été mis au jour en 2008 et datés d’une période allant du Ier siècle au IIIe siècle de notre ère. Il pourrait s’agir d’un moulin à eau antique.

Moyen Âge

Au XIIe siècle, l’église Saint Pierre est édifiée dans le style roman, dernière des églises à files de coupoles originaires du Périgord. Aux XIIIe siècle et XIVe siècle, le village de la Grande Chenaudière est réputé dans toute la Saintonge pour ses ateliers de poterie. Au XVe siècle, le château de Bois-Charmant est mentionné en 1408 comme appartenant à un certain Colin Mauny.

Sur cette commune se trouvait le fief de La Vialière (ou Vialère), pour qui le bailli de Taillebourg fit comparaître, en 1420, à la requête de son seigneur, Jean Isle, des témoins qui attestèrent l’ancienneté du fief dans la maison Isle. L’église conserve, sur ses murs intérieurs, la trace de plusieurs blasons (XV-XVIe s.). Celui de la famille Isle se voit sur le mur sud, disposé entre deux écussons juxtaposés, côté de la chaire ; un second, qui a gardé ses couleurs, « d’argent à trois roses de gueules boutonnées et feuillées de sinople, posées 2 et 1 », se trouve sur un pilier près de la rampe de la tribune. Un document de 1473 précise que le tombeau des Isle se trouve devant le maître-autel.

Source WIKIPEDIA

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